« Ses lèvres amères se plaisent de l'interdit. Elles vocifèrent les mots qu'il ne devrait pas, fredonnent les maux qu'il ne connaît pas. Parfois, il se croit le colosse mais il ne voit pas ses pieds d'argiles. Il se prétend tempête, mais il n'est que la brise marine. (il songe parfois même à se penser pur, mais il n'est que chaos).
Son origine en soit est malsaine ; il est une poupée rapiécée pour le loisir d'un autre dont ses sutures ne lui offre que d'apparence l'humanité.
Mais il n'y a point d'existence dans une moitié d'âme.
Adrian est une chimère. Une demi-étoile qu'il aurait fallu que le soleil avorte. »[.....]
Sujet à la cruelle solitude, au manque de l'autre, les larmes roulent le long de son visage tandis que ses bras se tendent et se perdent dans le vide à la recherche d'une présence. Mais il n'était pas là. Sa tête se balance en arrière, heurte le mur de sa cage dorée et lui arrache un grognement. Adrian était à peine conscient, fiévreux, endolori par la faim et le froid dont il ne connaissait que peu les dangers ; cela faisait peu de temps qu'il était arrivé ici, et il n'avait pas encore compris toute les subtilités du corps de l'homme. Il devait se nourrir, s'habiller un peu plus chaudement mais tout cela n'était que le cadet de ses soucis : sa moitié lui manquait et c'était tout ce qui comptait. Fébrilement, il l'appelle une dernière fois dans la détresse, comme un geignement d'animal blessé. Mais personne n'était là pour lui tendre une main salvatrice.
– N'était-il pas surprenant de voir à quel point ces entités étaient dépendantes de l'autre. Que leur attachement était bien plus fort que tout les mots ? –
Et alors que son souffle était la seule chose à briser le silence, une présence pesante se faisait sentir. Il bondit brutalement, tente de réveiller tout ses muscles endormis. Il l'avait immédiatement repéré au moment où il avait pénétré dans l’enceinte de la demeure; après tout Adrian était un chien de garde. Il s'engouffre dans le couloir, essuie ses larmes et se glisse dans les ombres de la demeure tout en taisant ses sanglots. Il était effroyable de constater avec quelle facilité le diablotin passait de l'homme à l'animal, oubliant sa douceur ne faisant plus dans les sentiments, seulement dans la violence ; et quelle violence ! Il ne cherchait pas à savoir la raison de sa présence ; il s'était muni d'une certaine détermination à l'éliminer.
Il saisit alors la première occasion qui lui avait été présenté. Alors que l'inconnu aux ailes corbeau lui faisait dos, il plongea droit vers lui et d'une véhémence sans nom, il pressa ses doigts autour de sa nuque prêt au moindre instant à lui briser le cou. Mais il y avait une personne qu'il aimait plus que de raison.
L'imprévu sonna, l'instinct primitif s’étouffa face à sa nouvelle nature. La tristesse. C'était sa plus grande faiblesse, causant des maux dont son frère était l'artiste.
Parce que malgré sa volonté et son devoir de protection, devenant presque sa raison même de subsister, toute forme d'agressivité fût annihilé par son enivrant parfum. Il avait cette odeur si douce, familière, chaleureuse qui l'attirait tant. Elle ressemblait tant à celle de son frère, délicatement ambrée, elle lui rappelait l'odeur du bois qui crépitait dans une cheminée. Et pourtant tout cela n'était que l’œuvre de sa maudite imagination. Il était si fiévreux, que dans la confusion, ses sens furent déboussolés le méprenant alors avec sa moitié.
La douleur devenait caresse ; ses doigts retirèrent leur emprise, tandis qu'ils se glissèrent jusqu’à la taille de l'inconnu pour le rapprocher un peu plus de lui, son visage se nicha dans son dos, au creux de ses épaules en quête de confort et d'un peu de chaleur. « Hyung, ne part plus comme ça... » lui supplia-t-il, souffrant, n'ayant conscience qu'il ne s'agissait en aucun cas d'Alden.
test de rp uéué
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test de rp uéué
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Re: test de rp uéué
Des âmes intemporelles
Feat Baek Adrian
« Il se mordillait la lèvre inférieure, impuissant. Une faible pression lancinait son cœur et maltraitait ses émotions tandis qu'il voyait le sourire de son frère s’éteindre sous ses remarques. Alors qu'il y avait un instant il agissait tel un enfant en manque d'attention et d'affection, il se retrouva l'espace d'un instant perplexe face à l'expression abattue de son frère. Instinctivement, il détourna le regard, retint sa respiration quelques instants à la recherche d'un échappatoire. Ayant été doté tout comme l'autre d'une fierté à fleur de peau, il ne connaissait la douceur pour s'excuser ou les mots pour se faire pardonner. »
Il claqua sa langue contre son palais et tandis que le silence retombait, sa main frappa contre le dos de l’aîné à plusieurs reprises, d'un mouvement un peu trop mécanique, trop peu naturel pour qu'il ne puisse camoufler ses réelles intentions. « Pardon » son geste était méticuleux, calculé ; ni trop doux ni trop brutal, lui permettant de se substituer parfaitement à ses mots.
Et tandis qu'il plissait les yeux, et que son visage se munissait d'un large sourire, sa tête vint se reposer légèrement sur son épaule. « Ce n'est pas grave » son geste était contre-nature, aberrant face à ce que devrait être Némésis. Il ne devait pas agir ainsi. Pourtant il était pourtant entrain de lui offrir de la tendresse. Ses yeux étaient désormais clos, tandis qu'il sentait enfin la plénitude de son être. Il pouvait enfin avoir ce recul, celui de se rendre compte, en l'espace de ces dernières heures de réaliser à quel point Alden lui avait manqué. Pourquoi s'était-il fâché contre-lui alors qu'il aurait pu simplement lui souhaiter bon retour ?
« Mais il ne pouvait être la sagesse. Il s'appelait Héphaïstos »
Et tandis que la voix anxieuse de son frère attirait son attention, il se redressa à l'horizontale en réalisant ses paroles. « Ah ? Ne me dit pas que tu planifies quelque chose ? Je ne ferai rien. Rien du tout » Aboyait-t-il alors qu'il s'était désormais levé du canapé. Il baillait lourdement, s'étirait tandis qu'il marmonnait à demi-voix « J'ai lu- enfin j'ai trouvé un livre qui traînait dans la bibliothèque là-bas » il ne pouvait mentir à son frère, même s'il avait un jour le besoin vital de le faire, il ne pourrait pas. Après tout il était son centre de gravité, bien plus que sa moitié, il était son astre auquel il avait juré fidélité. Il pointait alors du doigt une armoire poussiéreuse où l'on pouvait voir que quelques livres avaient été déplacés. « MAIS ! Ne ne méprends pas j-je ne m'intéresse pas à la culture des Mundanes. Je m’ennuyais puis ça m'est tombé dessus. » Il rougissait à vue d’œil, alors qu'il avouait lui-même son propre méfait. Au fond de lui, la subtilité des mots, la beauté du langage humain l'avait passionné, de constater que l'on pouvait décliner de simples mots en une multitudes d'autres formes, donner des couleurs et des émotions à des lettres. Mais rapidement la réalité frappa à sa porte, et il se rendait compte qu'il ne pouvait laisser cette idée traverser l'esprit de son frère ou de Joo. Qu'après tout, il ne pouvait leur avouer que sous son manteau d'hiver, il avait un charme perce-neige. Impulsivement, n'ayant eu le temps de trouver une stratégie digne de ce nom, il se contenta de sa sortie de secours. Le démon se mit alors soudainement à bégayer « D'AILLEURS hyung, j'ai lu qu'il existait des castors à tête de canard ! Ça s’appelle des Or-or-oooornythorintruc ! »
[...]
Il claqua sa langue contre son palais et tandis que le silence retombait, sa main frappa contre le dos de l’aîné à plusieurs reprises, d'un mouvement un peu trop mécanique, trop peu naturel pour qu'il ne puisse camoufler ses réelles intentions. « Pardon » son geste était méticuleux, calculé ; ni trop doux ni trop brutal, lui permettant de se substituer parfaitement à ses mots.
Et tandis qu'il plissait les yeux, et que son visage se munissait d'un large sourire, sa tête vint se reposer légèrement sur son épaule. « Ce n'est pas grave » son geste était contre-nature, aberrant face à ce que devrait être Némésis. Il ne devait pas agir ainsi. Pourtant il était pourtant entrain de lui offrir de la tendresse. Ses yeux étaient désormais clos, tandis qu'il sentait enfin la plénitude de son être. Il pouvait enfin avoir ce recul, celui de se rendre compte, en l'espace de ces dernières heures de réaliser à quel point Alden lui avait manqué. Pourquoi s'était-il fâché contre-lui alors qu'il aurait pu simplement lui souhaiter bon retour ?
« Mais il ne pouvait être la sagesse. Il s'appelait Héphaïstos »
Et tandis que la voix anxieuse de son frère attirait son attention, il se redressa à l'horizontale en réalisant ses paroles. « Ah ? Ne me dit pas que tu planifies quelque chose ? Je ne ferai rien. Rien du tout » Aboyait-t-il alors qu'il s'était désormais levé du canapé. Il baillait lourdement, s'étirait tandis qu'il marmonnait à demi-voix « J'ai lu- enfin j'ai trouvé un livre qui traînait dans la bibliothèque là-bas » il ne pouvait mentir à son frère, même s'il avait un jour le besoin vital de le faire, il ne pourrait pas. Après tout il était son centre de gravité, bien plus que sa moitié, il était son astre auquel il avait juré fidélité. Il pointait alors du doigt une armoire poussiéreuse où l'on pouvait voir que quelques livres avaient été déplacés. « MAIS ! Ne ne méprends pas j-je ne m'intéresse pas à la culture des Mundanes. Je m’ennuyais puis ça m'est tombé dessus. » Il rougissait à vue d’œil, alors qu'il avouait lui-même son propre méfait. Au fond de lui, la subtilité des mots, la beauté du langage humain l'avait passionné, de constater que l'on pouvait décliner de simples mots en une multitudes d'autres formes, donner des couleurs et des émotions à des lettres. Mais rapidement la réalité frappa à sa porte, et il se rendait compte qu'il ne pouvait laisser cette idée traverser l'esprit de son frère ou de Joo. Qu'après tout, il ne pouvait leur avouer que sous son manteau d'hiver, il avait un charme perce-neige. Impulsivement, n'ayant eu le temps de trouver une stratégie digne de ce nom, il se contenta de sa sortie de secours. Le démon se mit alors soudainement à bégayer « D'AILLEURS hyung, j'ai lu qu'il existait des castors à tête de canard ! Ça s’appelle des Or-or-oooornythorintruc ! »
- Spoiler:
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<div class="fiche_ledger"><h2>Dans ta face !</h2>
<h3> Feat Saya Takahashi</h3>
<div class="ledger_barre_jaune"></div><div class="ledger_info1">text text text</div></div>
- Spoiler:
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<div class="fiche_ledger"><h2>Dans ta face !</h2>
<h3> Feat Saya Takahashi</h3>
<div class="ledger_barre_jaune"></div><div class="ledger_info1">Normalement le jeudi soir est consacré aux jeunes. Enfin en théorie, faut dire que certains n'attendent pas d'être jeudi pour sortir se mettre la misère. Ledger aussi, il se met la misère. Mais pas de la même manière. Deux semaines de travail intensif. Un petit bijoux, un chef d'oeuvre. Une déflagration multipliée par deux, une précision accrue, des matériaux pilés pour faire plus de dégats … et surtout des pigments de couleur rouge sang pour le visuel. Faut pas déconner avec ça ! Après tout faire péter une bombe, c'est un art en soit ! Il avait décidé de sécher les cours cet après-midi là pour peaufiner son petit bijoux. Même avant d'exploser c'était une pièce de collection sa petite bombe artisanale : toute peinte de noir pour la sobriété, un origami peint en jaune comme signature. La classe à l'état pur.
Il eut un pincement au coeur à l'idée de devoir faire péter son bébé. Mais il fallait le dire : Ledger n'était pas au point. Certes, il était bien meilleur façonneur qu'hacker, mais il avait encore beaucoup à apprendre. Bien doser les susbtances, choisir les bons matériaux, le bon emplacement pour une destruction réussie … c'était probablement le 25ème prototype de la "Dans ta face". Les derniers essaies avaient foiré, lamentablement. Il ne pouvait pas montrer un travail aussi dégueulasse à sa Famille, il devait persister. Un morceau de plastique qui décolle droit dans le ciel … et le mécanisme qui ne se déclanche pas. Tu t'approches et tu prends des substances volatiles dans la gueule, t'y vois rien pendant trois jours. Une autre fois ça a pété, bien pété. Genre bien pété le bitume : pourquoi ça a explosé vers le sol plutôt qu'en l'air d'ailleurs ? Une autre fois ça a fait un bruit infernal et repeint la moto d'un Exodus, et du coup c'est ta gueule qui a pété.
Bref ! Il fallait un peu de sécurité dans tout ça ! Ledger avait entendu parler d'un médecin plutôt compétent qui avait l'habitude de bosser pour les gangs de Tokyo. Ca le faisait chier de faire appel à quelqu'un qui n'était pas entièrement dévoué aux Meiji, et qui soignait les adversaires, mais pas le choix. Elle devait donc le rejoindre sous peu, en cas de bobo. Ca lui avait d'ailleurs couté une blinde. Le côté "santé" était donc optimal. Restait le côté "putain je vais me faire exploser la gueule par les passants". Pour le coup, il avait choisi un territoire Meiji, déjà, et relativement peu fréquenté. Près du métro, pas sous terre (parce que c'était définitivement la pire idée du siècle), assez éloigné de l'entrée. Un ancien restaurant miteux totalement vide, donc l'un des murs porteurs semblait vouloir tenir pour des années. Que dalle. Un peu de nettoyage ne ferait pas de mal.
Le temps avait passé. Les gens obligés de passer par le métro pour rentrer du travail avaient zieuté curieusement ce gamin un peu ahuri avant de passer leur chemin. Le lieu semblait désert, le ciel se tamisait de rose/violet. C'était presque près. Il regarda par dessus son épaule : quelqu'un arrivait. Son toubib ? Nan, une nana. Probablement là pour une passe.
<div class="li1">" - Eh, dégage de là je bosse moi. Y a personne, va te trouver un autre coin où racoler, vu ?"</div>
Hum. Jamais eu l'idée que le toubib en question pouvait être du sexe faible. Il avait certes eu affaire à une voix féminine, mais un médecin aussi réputé dans les affaires souterraines devait probablement avoir une secrétaire. Non, c'était assurément un mec, un vieu même. Les pas se rapprochèrent malgré tout. Ledger lâcha son tournevis, lassé d'être emmerdé pendant ses derniers réglages.
<div class="li1">" - Chui pas intéressé, casse-toi ! Et mon Art mérite de meilleur spectateur qu'une gueuse dans ton genre. Tu n'y comprendrais d'ailleurs rien du tout, ta sensibilité est digne d'une truie reproductrice. Mais c'est pas ta faute, on ne peut pas tous avoir le génie et le talent. "</div>
Vas-tu prendre une rouste Ledger ? Tu mériterais !</div></div>
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